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Ordures ménagères

Les ordures ménagères résiduelles ou OMR, c'est-à-dire les déchets non recyclables ni compostables, coûtent cher, tant au niveau environnemental que financier.

Leur traitement nécessite des infrastructures coûteuses : les ordures ménagères du Minervois au Caroux terminent en centres d'enfouissement, qui requièrent des investissements initiaux importants et des coûts d'exploitation élevés. De plus, le transport de ces déchets a aussi un coût : plus il y a d'OMR, plus il y a de transport.
Contrairement aux déchets recyclables, les déchets résiduels ne génèrent pas de revenus supplémentaires, obligeant les collectivités à supporter l'intégralité des coûts de traitement. La Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) s'applique également à ces déchets : elle a pour objectif d'appliquer le principe du pollueur-payeur, et elle impacte donc fortement le coût des ordures ménagères.
Sur le plan environnemental, les ordures ménagères résiduelles contribuent à la pollution de l'air, de l'eau et des sols, et augmentent les émissions de gaz à effet de serre. Leur traitement par incinération ou enfouissement a des impacts négatifs sur la biodiversité et la santé publique.

En somme, les ordures ménagères résiduelles coûtent cher à tous les niveaux et il est donc indispensable de réduire notre production de déchets.

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